mardi 28 avril 2009


La Tribune


Publié le 24 septembre 2008 à 12h49 Mis à jour le 24 septembre 2008 à 12h52


Un grand gala pour les 30 ans de L'Escale

Pour souligner de façon mémorable son 30e anniversaire de fondation, L'Escale de l'Estrie organise une soirée gala qui se tiendra le 30 octobre, au théâtre Granada, dont voici les membres du comité organisateur : de gauche à droite en commençant par l'arrière: Louise Boisvert, présidente et éditrice de La Tribune et présidente d'honneur du gala, Suzanne-Marie Landry, directrice de la publicité et marketing à La Tribune, Nathalie Ashby, Élaine St-Onge. Devant : Nicole Brouillette et Denise St-Pierre, directrice de L'Escale de l'Estrie.
Imacom, Frédéric Côté

Alain GoupilLa Tribune
Même s'il reste encore beaucoup à faire en matière de violence conjugale, les progrès réalisés depuis quelques années sont encourageants, estime Denise St-Pierre, directrice de L'Escale de l'Estrie, une maison d'aide qui depuis 30 ans, accueille des femmes et leurs enfants aux prises avec des problèmes de violence conjugale.
«Nous n'avons pas encore réussi à enrayer complètement la violence conjugale, mais je suis très encouragée par les progrès qu'on a réalisés depuis une quinzaine d'années», exprime Mme St-Pierre en pensant au chemin parcouru depuis la fondation de L'Escale, en 1978, par Laurette Giguère-de Montigny.

En terme de progrès, Mme St-Pierre souligne l'adoption de la politique gouvernementale en matière de violence conjugale qui permet maintenant à diverses professionnels (juges, policiers, travailleurs sociaux, médecins, infirmières, etc.) de pouvoir déceler des situations de violence conjugale.


Les enfants aussi


Ce sont ces mêmes progrès qui font en sorte que dorénavant des mesures peuvent être prises pour protéger non seulement les femmes, mais les enfants qui se retrouvent dans des situations de violence impliquant leurs parents.
«Autrefois, rappelle Mme St-Pierre, on pouvait accorder la garde des enfants à un homme trouvé coupable de violence conjugale sous prétexte qu'il n'était pas violent envers ses enfants, seulement envers sa femme. Aujourd'hui, on reconnaît que le simple fait d'avoir été témoin de violence est suffisant pour ne pas accorder la garde. Et cette règle s'applique également à la mère qui a, elle aussi, la responsabilité de ne pas exposer ses enfants.»
Toutes ces mesures ont eu des effets positifs, estime Mme St-Pierre, en amenant davantage de femmes à quitter la situation dans laquelle elles vivent.
«Un des changements qu'on observe depuis quelques années, c'est que les femmes qui arrivent chez nous sont de plus en plus jeunes. Autrefois, elles étaient en moyenne dans la quarantaine, les enfants étaient vers la fin de l'adolescence. Aujourd'hui, elles sont dans la trentaine, elles ont encore de jeunes enfants, sauf qu'elles décident de ne plus attendre avant de sortir de cette relation. C'est un autre signe encourageant.»


Gala festif


Afin de souligner les progrès réalisés depuis 30 ans en matière de violence conjugale, mais aussi pour faire état de la situation actuelle, L'Escale tiendra donc, le 30 octobre prochain, au théâtre Granada, un gala bénéfice, sous la présidence d'honneur de Louise Boisvert, présidente et éditrice de La Tribune.
En acceptant cette responsabilité, Mme Boisvert a tenu à souligner le rôle essentiel que représente L'Escale en tant que ressource d'aide auprès des femmes et de leurs enfants.
Quant au gala, la présidente et éditrice de La Tribune souhaite qu'il soit à la hauteur de l'oeuvre que représente l'organisme.
Quelque 300 billets ont été mis en vente pour l'événement. Chaque billet, au coût de 100 $, donne droit à un reçu pour fin de charité de 75 $.
«On veut que ce soit un gala mémorable, souligne Louise Boisvert. La violence conjugale est un problème sérieux et on en est tous et toutes très conscients. Mais on veut aussi que cette soirée soit un événement joyeux et festif pour tout ce que L'Escale représente.»

Outre le coquetel et le repas, un spectacle mettant en vedette Laurence Jalbert, Bob Walsh, Lou Simon, Carole Vincelette et Guy Bélanger sera offert aux convives qui, par leur présence, soutiendront financièrement le rôle joué par L'Escale face à la violence conjugale